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le blog de Frangélik
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24 août 2008

Retour de non départ ...

Quelques nouvelles ...

Depuis longtemps pas de message, c'est juste une histoire de clic, on a essuyé quelques grains techniques mais le calme est revenu.

Il y a du nouveau.

Il y a eu Le Châtelet en Berry. On y a passé une semaine dense. On a mis sur patte les dernières compos de Frank, on a vécu à 4 nos histoires de musique, et même à un peu beaucoup plus puisque Philippe, Christiane ont ouvert leurs portes en grand. Ils ont testé au jour le jour les mises en place, les réglages, guetté l'évolution de "Mauvaise page" d'une attention subtile. Ecouté les voix. Sans jamais se départir de leur patience discrète à l'endroit de nos lever tard.

Il y a du nouveau. Il y a une nouvelle. C'est Germine. Une fille en or avec des yeux qui écoutent. Elle a rejoint l'aventure, avec son sourire debout sur les lèvres, le sourire qui reste même la nuit sur son visage de matin. Elle a fait des croquis, des photos, elle a appris nos petites manies de chiffon par coeur, les choses qu'on aime ou pas, nos gueules de style sans le savoir, elle nous a dits beaux parce qu'elle est comme ça. Et du coup c'est devenu vrai.

Il y a du nouveau. Jean-Phi qui joue à cache-sourire dans les morceaux, il joue des percus debout, c'est peut-être un détail pour vous. Mais pas pour nous.

Il y a eu un concert. On l'a appelé "festival du Petit Castel" et ce n'est qu'un début. Philippe et Christiane ont réuni quelques amis, et mis sur les tables des histoires de Babette, un rien oh, pas grand chose, encore une histoire de portes, de sourire, de fourneaux, de places à donner. Et ils sont venus. à 72. Ecouter en avant-première "Mots Nomades" tel que c'est devenu en 4 jours de répète.

Et puis le 19, c'était la Première. Au Théâtre des Déchargeurs.

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Tellement que longtemps depuis on l'attend, on le prépare, que le lendemain de fête est désoeuvrant. Vous comprenez ce truc ?

Nelly, Lee-Fou, Emma, Charles, Marc, Ludovic avaient mis un baume confiance à l'endroit de nos tracs.

Il y a tous ceux qui y étaient. Qui sont venus d'aussi loin que leur train, parfois. D'aussi loin que leurs heures de travail. Pour deux morceaux avant la fin, mais qui sont venus. Et ceux qui n'y étaient pas mais dont on sait qu'ils y étaient quand même un peu.

Des choses se passent ici à La Bohème. Il y a les lumières de Marc. Soudain, ça fait plus.

Des choses se passent. C'est beau. Il y a des loges de princesse, avec des pierres blanches et des voûtes de cave, des miroirs grands pour se faire les yeux, une table pour poser les rivières de bijoux. Il y a des escaliers abandonnés qui montent jusque sous la scène où un autre spectacle se joue. Il y a un nom, "Vicky Messica", qui pose une empreinte bienveillante sur les muses qui dorment d'un seul oeil. En fait, il y a des choses sous les masques et les morceaux de décor qu'on a oubliés, ici, et qui nous parlent des spectacles d'avant nous, en nous prêtant un peu de leur exclusivité. En nous apprenant la générosité de l'éphémère. En nous invitant dans le ventre des coulisses ou chaque artiste a laissé un texte, une vocalise, un foulard, une lyre, une larme de sueur, pour seul témoin des heures de l'avant.

Peut-être... peut-être qu'on habite enfin dans le monde du spectacle. On a poussé les portes de la roulotte, on est monté dedans. On va rester un petit moment.

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