2 septembre 2008
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Y avait à mes tableaux
Comme autant de Marianne
Leurs ratures souriantes
Au Larousse improbable
Qui semaient à tout vent
Quelques rires en cristal
Y avait à mon estrade
Des panaches têtus
Des victoires en cascades
A chaque mot vaincu
Y avait au bout des craies
Leurs doigts immémoriaux
A conquérir l’accent
Et puis des arcs en ciel
A suspendre aux fenêtres
Où il ferait moins gris
Pour les jours de regard
Y avait aux alphabets
Des hiéroglyphes rares
Qu’on pourrait encadrer
Comme des trésors Lascaux
Si l’on était soigneux
Des choses de notre histoire
...
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