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le blog de Frangélik
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26 juin 2007

plume de poche

C’est un oiseau de poche replié dans un poing

Clinquant comme une médaille pour les jours de podium

Un ptit oiseau de poche à ranger dans un coin

Clair comme un feu de paille aux chaleurs perfectibles

 

 

 

C’est un oiseau qui chante quand on monte le son

Un ptit oiseau qui tient debout plié en huit

Et puis qui se sourdine aux heures de négation

Dans le tiroir secret des zéros de conduite

 

 

 

Je l’avais ramassé un jour de pas assez

Un jour d’un peu trop vieux ou un jour de peut-être

Je l’avais posé là un soir de pas sérieux

Un soir de déjà mieux ou un soir de disette

 

 

 

Et mon oiseau de poche a chanté mes louanges

De sa voix de satin au toucher de mésange

 

 

 

Je voulus par mégarde me glisser en son nid

Oubliant les prudences les plus élémentaires

Mais aux taxes chants d’oiseaux j'étais assujetti

Alors d’un geste grave l’enjoignis à se taire

 

 

 

Je me promène encore au gré de mes licences

Avec le nez au vent et la harpe facile

Un oiseau dans ma poche est réduit au silence

 

 

 

 

La moiteur de la brume a des aurores fragiles

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