à portée d'oreille

Voilà, bonsoir, il est tout petit encore, l'an neuf, il vient de sortir de sa coquille. Il est donc encore temps !

On a glissé entre nos cordes trois petits mots pour qu'ils chuchotent, à portée d'oreille, ce qui vous chante. Les voici les voilà.

Le blog s'est offert une petite hibernation. Vous aviez remarqué sans doute. Désolés pour les habitués. On a traversé une période où trop de promo nous a ravi le plaisir d'écrire. Le blog, c'est fait pour "communiquer",  certes, mais l'excès de comm pour "faire venir du monde à le spectacle", ça nous a épuisé et le public, l'inspiration, et nous avec.

Enfin délivrés de cette aspiration mercantile, revoilà le blog, comme à son origine, avec un peu de tout, un peu de rien, un peu d'humeur, un peu de promo mais pas que, un peu d'émerveillement à regarder la créativité des copains et à croiser leurs univers ... ne pas venir ici uniquement pour parler de notre pomme, encore de notre pomme, et toujours de notre pomme. On a fini pas ne plus savoir qu'écrire, sapristi.

Pour démarrer en beauté, de la lecture, ici :  http://www.longueurdondes.com/2010/12/01/lavomatic/

C'est Le Alain à la plume et à l'image (vous trouverez son site de photographie en lien à droite). Et devant l'objectif, c'est la tournée du Lavomatic : une idée à découvrir et à partager.
Une initiative d'Elie Guillou, auteur, compositeur, chanteur.
Une idée simple : organiser une scène ouverte dans un lavomatic et partager, le temps d'une lessive commune, textes, chansons, sketchs, humeurs.
Le prochain rendez-vous à Paris aura lieu le 2 février, on vous précisera l'endroit ...

Le Lavomatic Tour, c'est une alternative aux autoroutes de la culture. Un sentier. Un chemin de traverse, un quai 9 3/4.Une alternative pour  s'autoriser à l'ouvrir dans un lieu où la parole semble incongrue à priori. Alors que tous les ingrédients sont là : les gens et le temps à passer ensemble. Alors au lieu de regarder tourner nos fringues dans leurs aquariums respectifs en faisant semblant de rien, faisons, pour de vrai, ensemble, quelque chose. Parlons. Par exemple. Et rassemblons nos aquariums. Nos poissons dans le même bocal, ils ont des trucs à se dire.
Et l'expérience rend plus familiers, vous savez, grâce à l'adage populaire du linge sale qui se lave en famille. Fallait juste y penser. Le linge sale, c'est la famille. Alors après le temps du linge sale, de la parlotte au lavoir, il y a le temps du troquet, et puis, on fait connaissance.

Là, vous rencontrerez des amateurs, des artistes, des croqueurs de notes, des photographes, des vidéastes, des passants, Elie Guillou, nous si ça tombe bien, Le Alain, Valentin Vander (cherchez-le, trouvez-le, il bosse aux Blancs Manteaux, il invente et il chante, il sera très bientôt sur les planches avec sa gratte et il a du talent pour ça), Clara du groupe Escapades, l'étudiant en physique quantique qui était venu apprendre son cours en regardant tourner ses t-shirts et qui vous expliquera des histoires de particules , de vibrations, d'infiniment petit, de phénomènes surprenants, que nous, humains, à notre échelle "macro", ne prenons pas le temps de voir survenir, n'était la curiosité de certains contemplatifs de la matière, aptes à s'émerveiller de l'intelligence intrinsèque des choses, et désireux de s'en inspirer "pour rendre le monde meilleur", ou tout au moins de s'approcher d'une idée un peu comme ça ...
Là, vous rencontrerez.

La scène slam francilienne, elle a déçu. Pour ne pas dire démérité. Oui, je vous le dis tout cru comme on le pense.

Ici, on a retrouvé quelque chose qui s'apparente à la créativité, à l'écoute, à l'attentat verbal auquel on était tant attachés il y a quelques années, avant que les rêves de gloire ne viennent entacher la moitié des prises de parole et gonfler les ego de grenouilles ou de boeufs.

Ici, on a trouvé une scène ouverte.

Y a pas de présentateur. Y a un espace et tu viens si tu veux. Le passage sur scène se régule tout seul comme un grand. La durée de la prestation, c'est pareil. Tu t'ennuies pas et personne ne prend la place de tout le monde, personne n'a réinventé la poésie, personne "ne déchire" rien du tout, tout le monde a des oreilles, et personne ne se barre au beau milieu de l'essorage sous prétexte que "ah y est, il a dit son texte". Et bien je te jure que ça fait du bien.

Alors l'instigateur du complot, on vous l'a dit, c'est Elie. Il sera sur scène au Théâtre du Temps pour un concert unique le jeudi 27 janvier. C'est ici qu'on réserve : http://www.billetreduc.com/47377/evt.htm

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