Nouveautés ...

Il y a deux options :

- on laisse s'étioler ce blog et on en invente un tout neuf pour suivre les changements de cap.

- on réactive ce blog et on vous raconte les nouvelles destinations.

Mais le plus important pour nous, finalement, c'est qu'après quelques mois d'interruption du son et de l'image, on revienne à notre petite toile et à vos filets ...

A la question du préambule, nous n'avons pas encore répondu ... disons que pour aujourd'hui, on réactive, et que peut-être demain, pfuitt ... qui sait.

Alors ...

Les nouveautés ...

(il y en a deux aussi)

• Frangélik Mots Nomades est en phase d'hibernation, et le prochain répertoire en phase d'incubation. Longue histoire pour le premier : quatre ans de scène, parisienne essentiellement ... Il devenait urgent d'écrire de nouvelles pages sur notre carnet avant que  les troubadours de toutes obédiences ne s'indignent de l'usurpation du terme "Nomades" sans respect de l'AOC.

• Pendant ce temps là (hibernation + incubation), on se balade, on rencontre, on croise des routes.

Crin de Folie

D'abord, il y a eu la rencontre avec Frank Nelson.

Une espèce de tilt, de flash, de reconnaissance instantanée qui a permis de dire, avant même de savoir ce qu'on allait jouer ensemble, qu'on allait, avec certitude, jouer ensemble. C'est la rencontre qui a créé le projet et pas l'inverse.

Ensuite, et bien, avec 4 cordes de basse, 6 cordes de guitare, 1, 2, ou 3 paires de cordes vocales et trois personnes, on a fabriqué un trio.

Restait à savoir ce qu'on allait faire avec ça ...

Histoire de faire nos gammes, on s'est mis à repriser des chansons françaises. ça c'était le premier volet. Et ça, c'est dans la boîte, on vous le myspace bientôt, c'est une question de jours.

Juste après les gammes, on va inventer des trucs, sans doute. On connaît désormais nos turbulences, nos rires en éclat, nos folies en crin, nos petites pudeurs, nos envies de précision, nos goûts et nos couleurs, y a plus qu'à ...

Coco Feijão

Photo réalisée par Léa

(merci Léa)

Un jour, en arrivant de La Rochelle avec sa guitare sur le dos, mon saltimbanque préféré m'a livré cette confidence sur le quai de la gare Montparnasse : "tu sais, après 20 ans de guitare, des années d'électrique, des centaines de chorus et une petite dizaine de formations métissées, il y a vraiment une destination qui me tient aux cordes et à l'appel de laquelle je n'ai jamais vraiment cédé ... tu devines pas ?" Non, j'avoue, sur l'instant, j'ai pas deviné. C'était le Brésil. Ensuite j'ai dit "ah, ben oui, c'était évident" (on se rattrape aux branches qu'on peut).

C'était il y a 1 an et demi.

Alors aujourd'hui, on vous présente Coco Feijão, une formation toute neuve, quartet guitare, percussions, basse, chant. On y reprend des standards brésiliens, des chansons nordestines et des morceaux hybrides chantés en français sur des thèmes brésiliens (dont l'un des plus connus est "Bidonville" de Nougaro, inspiré d'un morceau original de Baden Powell et Vinicius de Moraes, initialement intitulé "Berimbau", du nom de l'instrument traditionnel de la capoeira)

Coco Feijão, c'est une histoire de haricots. Feijão au Brésil, où il est un aliment populaire séculaire ... Coco chez nous comme le haricot ou la noix du même nom.

Avec Niô aux percussions ; David Legal à la basse électrique, Frank à la guitare et moi-même au chant.

L'idée reste la même ... des paroles et de la musique. En passant par d'autres chemins. Mais encore l'écriture, mais encore la guitare.

A bientôt !